L'Education nationale et les enfants
intellectuellement précoces
Il y a 30 ans, certains parents qui avaient décelé une grande
vivacité d’esprit chez leurs enfants, osaient à peine en parler
à leurs maîtres, surtout si ces mêmes enfants avaient de mauvais
résultats scolaires.
Le
rythme d’apprentissage trop lent pour ces élèves
incitait parfois les parents à demander des sauts de classe et
ss'entendaient répondre : « il n’est pas
mûr».
A ce jour, sous la pression des associations, les mentalités
ont un peu évolué. L’Education nationale a fait des efforts. Il
y a moins de réticence de la part de certains enseignants qui
ont suivi des formations, ont assisté à des congrès sur la
précocité, ont lu des essais et ont appris à reconnaître parmi
leurs élèves, ceux qui avaient des aptitudes particulières.
Certains même ont compris que leurs propres enfants auraient
aussi à gagner si le système leur était plus favorable : encore
qu’eux avaient le mode d’emploi pour contourner les obstacles.
Ne dit-on pas des enfants d’enseignants qu’ils font partie des
« héritiers » dans le domaine scolaire et universitaire.
Mais toutes les résistances n’ont pas encore disparu
L’incompréhension, la jalousie parfois et surtout l’idéologie
font encore barrage. La plupart des gens n’acceptent pas ces
enfants tels qu’ils sont et veulent les faire entrer dans des
moules trop petits pour eux.
Qu’a fait l’Education nationale ?
Les
ministres François Bayrou, Jack Lang, et surtout Xavier Darcos
ont été les premiers à s'intéresser
à ces enfants. Jean-Michel Blanquer intervient dans le
même sens.
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Reconnaissance de la précocité
·
Formation des
enseignants
·
Un référent par
Académie pour entretenir le dialogue avec les parents et les
enseignants
·
Dérogations au
secteur scolaire
"L'école
doit répondre aux besoins particuliers des enfants
intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes
particulières (EIP) et à l'attente des
familles......Savoir les détecter est important pour mieux les
prendre en charge".